Claude BONNAFOUX, un des piliers de notre association, est disparu ce mois d'octobre 2025 suite à un grave accident.

Il nous laissera le souvenir d'un ami dévoué généreux et attachant. Notre association lui doit beaucoup ...

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Comment se portait la commune au XIXe siècle ?

Il y plus de 150 ans, la gestion communale d’une commune comme La Bâtie-Neuve n’était pas facile. C’est ce qu’a voulu démontrer, Philippe Cottet, membre de l’association des Amis du patrimoine bastidon, professeur d’histoire et historien, lors d’une conférence à la médiathèque.

Philippe Cottet (à droite) a mis en avant les difficultés de la gestion d’une commune rurale au XIX e siècle pendant sa conférence à la médiathèque.  Photo Le DL/Jean-Pierre Bonnet 

Au milieu du XIXe siècle, La Bâtie-Neuve était pauvre. Cette commune de 900 habitants, dont 300 dans les hameaux très éparpillés comme encore aujourd’hui, était uniquement agricole. Des événements comme le choléra en 1854, les diverses sécheresses, quatre tremblements de terre et un incendie en 1813 ravageant le centre du bourg, n’ont pas aidé. Si bien que les Bastidons sont partis en exode vers les grandes villes et les Amériques. La population a chuté. Au début du XXe  siècle, il ne restait que 700 habitants.
La population mobilisée pour les travaux
Les recettes de la commune – 1686 francs en 1836 – ne permettaient pas de faire les travaux nécessaires de l’époque et notamment ceux des chemins vicinaux et des bâtiments comme l’école. Si bien qu’il était demandé à la population de « donner » de son temps pour l’entretien de chemins, la construction de bâtiment et même du premier pont des Borels. Concernant l’école, il était difficile de faire appliquer les différentes lois liées au scolaire. L’accueil des élèves (garçons et filles séparées), la rémunération des enseignants par la commune, les locaux non adaptés, la création de l’école aux Carles… ont été autant de sujets de tensions entre la commune et l’État.
Lors de cette conférence, Philippe Cottet a également mis en avant les différents modes de votes du maire et du conseil municipal. Au XIXe  siècle, il n’y avait que les hommes riches et instruits qui pouvaient prétendre à ces postes, après l’aval du préfet.
Le rôle des gardes champêtres a été aussi évoqué au travers des missions de police du maire.
Une exposition se tient jusqu’au 30 novembre dans la salle de La Tour sur le thème de la vie municipale aux siècles derniers.

La vie municipale, thème de l’exposition des Amis du patrimoine

Le vernissage de la nouvelle exposition des Amis du patrimoine bastidon a eu lieu ce vendredi. Visible jusqu’à dimanche, elle retrace l’évolution de la commune depuis le XVIIIe  siècle.

Le maire et les représentants de l’association ont coupé le ruban ce vendredi soir.  Photo Le DL/Jean-Pierre Bonnet 

Jusqu’au dimanche 30 novembre, les amateurs d’histoire et de vie locale sont attendus à la salle de la Tour.
Le vernissage de la nouvelle exposition des Amis du patrimoine bastidon a eu lieu ce vendredi 21 novembre, en présence du maire, Joël Bonnaffoux, et du président de l’association.

Pour cette nouvelle exposition, l’association a retracé la vie de la commune depuis la fin du XVIIIe  siècle jusqu’à ces dernières années. On peut y trouver une quinzaine de panneaux sur les thèmes suivants : les élections et différents maires et conseillers, avec notamment l’élection de la première conseillère municipale ; les finances municipales et les liens avec la préfecture ; les maisons d’école avec les plans, mais aussi celles des hameaux ; les sapeurs-pompiers, avec notamment l’obtention des nouveaux matériels pour la caserne et les différents lieux des casernes ; le château avec son histoire et sa maquette avec l’ajout de sa tour ; le fleurissement de la commune ; les ordures ménagères, avec le modèle de la remorque et engin motorisé des années 1950 ; puis l’assainissement et la gestion de l’eau.

Une conférence ce mercredi à la médiathèque

On peut aussi trouver le panneau garde champêtre qui recèle des histoires relatives au quotidien de cette fonction de l’agent assermenté de la commune, les voies de communication avec un plan du centre de la commune dans les années 1810, les fours communaux, le cimetière et le corbillard, la paroisse et la liste des prêtres de la commune et enfin l’impact des événements nationaux sur la vie de la commune.
De nombreux fascicules viennent compléter les tableaux sur les principaux thèmes
Un autre rendez-vous à noter avec une conférence ce mercredi 26 novembre à 18 heures au sein de la médiathèque Olympe-de-Gouges avec pour thème la vie municipale au XIXe  siècle.

La visite gratuite est possible jusqu’au dimanche 30 novembre de 10 heures à midi et de 15 à 18 heures dans la salle de la Tour.

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